Yannick 7 décembre 2019 Vivre à la campagne no responses
Yannick 2 décembre 2019 Vivre à la campagne no responses

Retour aux sources

Les clés pour ouvrir un commerce multiservice

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sos campagnes 22 novembre 2019 Vivre à la campagne no responses

Non le commerce de proximité n’est pas mort

Le petit commerce…..

Sebastien Bourdin Sebastien Bourdin est un·e adhérent·e de The Conversation

Enseignant-Chercheur à l’Institut du Développement Territorial (IDéT), Laboratoire Métis, École de Management de Normandie – UGEI

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sos campagnes 6 novembre 2019 Vivre à la campagne no responses

pour lutter contre la désertification commerciale des villages et villes moyennes…

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sos campagnes 31 octobre 2019 Vivre à la campagne no responses

Des agriculteurs rachètent un supermaché...


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sos campagnes 9 octobre 2019 Vivre à la campagne no responses

Vivre à la campagne

59% des habitants de l’agglomération parisienne aimeraient vivre dans une commune rurale ou une ville moyenne. En effet, plus les habitants vivent dans une petite commune, plus ils sont satisfaits de leur logement.

À 10.000 euros du mètre carré, les Parisiens pourraient s’estimer heureux de leur logement. Il semblerait que ce soit loin d’être le cas. L’association Qualitel, dont la mission est de promouvoir la qualité de l’habitat, a réalisé avec Ipsos son troisième baromètre sur la qualité du logement en France, que nous dévoilons en exclusivité. Et le principal enseignement de cette étude est que la fracture territoriale est, pour une fois, « à l’envers. Le baromètre montre que plus les Français vivent dans de petites communes, plus ils sont satisfaits de la qualité du logement. Les Franciliens donnent une note de 6,2 sur 10 à la qualité de leur logement, les habitants des communes rurales, eux, donnent 7.
(BFM Immo) –

 

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sos campagnes 30 août 2019 Vivre à la campagne no responses
sos campagnes 2 juillet 2019 Vivre à la campagne no responses

Les trois grandes sociétés de la grande distribution distillent avec beaucoup de prudence les mauvaises nouvelles. Chaque semaine, les groupes Casino, Carrefour ou Auchan lâchent à tour de rôle, des informations inquiétantes sur leur activité et leur développement, qui, mises bout à bout, prouvent que le secteur tout entier est en grande mutation. Le terme de mutation étant le terme utilisé par les experts en stratégie industrielle pour désigner ce qui ressemble beaucoup à une retraite en rase campagne. 

Chez Carrefour, le plus gros, le plus puissant, mais aussi le plus vulnérabledes grands groupes de la distribution, le nouveau PDG, Alexandre Bompard a depuis le début de son mandat, il y a deux ans, les yeux rivés sur le plan de transformation du groupe que les actionnaires lui ont demandé de mettre en œuvre. 

Le plan en question porte sur une réduction de coûts de deux milliards d’euros dès 2020, avec des départs volontaires d’environ 2 400 personnes au siège du groupe. Sur le terrain, le plan porte surtout sur un nettoyage des structures de proximité. Carrefour transforme ses supérettes en Carrefour Contact, Contact Marché et Carrefour City, mais Carrefour procède aussi à beaucoup de fermetures ou de reventes d’enseignes et de points de ventes à d’autres partenaires :  plus de 200 magasins de la chaine Dia ont déjà été fermés ou cédés. Ajoutons à cela cinq hypermarchés en France donnés en location gérance. 

Chez Casino, tous les observateurs s’interrogent sur le pourquoi aussi rapide de telles difficultés. Jean-Charles Naouri, le principal actionnaire du groupe qu’il a développé en près de 50 ans, court après les banques pour trouver des financements. Son endettement personnel comme celui de ses principales filiales ne lui permet pas de sécuriser l‘avenir de son groupe.Début juin, il a donc décidé de placer sous sauvegarde judiciaire la société Rallye, holding de tête du groupe Casino et trois autres sociétés du groupe. Cette opération lui permet de suspendre un certain nombre de paiements mais l’oblige aussi à trouver une solution, c’est à dire vendre certains actifs dont il pourrait s’alléger. Il y a des pépites dans ce groupe, des sites de E-commerce, de très beaux emplacements commerciaux, mais ce ne sont pas les actifs qu’il vendra d’abord. Son problème est d’écrire une page supplémentaire de l’avenir de la grande distribution. 

Chez Auchan, on additionne aussi les pertes : plus d’un milliard d’euros en 2018 au niveau de la holding qui est propriétaire des magasins Auchan, de la banque One et de la Foncière Citrus. Cette holding de tête est plombée par la perte de valeur du pôle distribution. Dans la famille Mulliez, on ne se fait guère d’illusion, il va falloir entamer un plan de redressement très sérieux. Et qui dit redressement dit suppression de magasins, transformations et plans sociaux. Alors la direction générale jure qu’il n’y aura pas de suppressions d’emplois, mais que les économies passeront par des regroupements d’entrepôts, des reventes de certains magasins et des programmes d’innovation. Le groupe Mulliez compte donc sur la solidité des magasins de la famille comme Decathlon, Boulanger, Kiloutou, Flunch ou Norauto pour récupérer des emplois qui seraient perdus dans la grande distribution. 

Toutes ces difficultés qui touchent les grands de la distribution annoncent clairement la fin du modèle qui a fait le succès du secteur.Inventé dans les années 50, par les familles Fournier et Defforey, les fondateurs de Carrefour, la formule de l’hypermarché installé au bout d’une galerie marchande à la périphérie des villes moyennes est en train d’évoluer à grande vitesse. 

Cette formule a répondu à un besoin du consommateur qui a très bien compris qu’il allait trouver ici à des prix abordables tout ce que la société de consommation pouvait lui offrir. La grande distribution a accompagné et accéléré le changement des habitudes de vie et la façon d’habiter. Du coup, l’urbanisme a changé, les centres-villes se sont souvent vidés et la vie sociale s’est déplacé avec les « caddy » du coté des parkings et des ronds-points. 

Ce modèle-là est fatigué, d’abord parce que le consommateur a trouvé dans le E-commerce les mêmes référencements que dans les hypermarchés avec le service en plus. L’incroyable succès d’Amazon, dans le monde entier, n’a rien de surprenant. Amazon vend à des prix attractifs, tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne, nécessaire et superflu, le rêve en prime, le service de livraison en surprime. Et ça marche !

Mais ce n’est pas tout, la grande distribution s’est développée sur l’idée que la classe moyenne dans les pays occidentaux allait fonder son habitat et sa mobilité uniquement sur l’automobile.  Or, l’automobile déjà indispensable pour rejoindre le lieu de travail, est devenue chère en carburant et polluante en gaz carbonique. La voiture est devenue l’outil à abattre dans les années qui viennent. Du coup, toutes les activités dont l‘exercice dépendaient de la voiture sont en risque d’hypothèque. 

Ajoutons à cela que la sur consommation offerte par la grande distribution ne fait plus rêver. Les consommateurs veulent consommer autrement, ils veulent du bio, du local, de l’information, du service, etc. mais pas forcément ce que les hypers offrent 

Alors, la grande distribution peut évoluer certes, elle en est capable, mais les résistances socio-politiques sont grandes. Le ticket d’entrée sur le e-commerce est désormais très cher. 

Quant aux actifs de la grande distribution, ils sont déjà très dévalués. Aux Etats-Unis, on vend pratiquement une galerie marchande par mois.Quoi faire avec ces centres commerciaux qui seront vidés de leurs commerces ? Certains se transforment en sites spécialisés dans la forme (piscine, salle de sport, jacuzzi).  D’autres en garages ou en entrepôts.

Ceci dit actuellement, les aménageurs sont en panne 


Jean-Marc Sylvestre

Journaliste, économiste 

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sos campagnes 2 avril 2019 Vivre à la campagne no responses

Et si vous repreniez un bar tabac à la campagne ?

 

Illustration d'un bar tabac
Illustration d’un bar tabac

Commerçants de proximité agréé à vendre des boissons au détail, du tabac, des articles pour fumeurs et des timbres-postes, l’activité s’est diversifiée depuis quelques années.

 

Si vous envisagez de reprendre un bar-tabac, soyez conscient que le secteur est aujourd’hui intéressant.

Aujourd’hui, les quelques 25 000 bars-tabac répartis sur l’ensemble du territoire français tendent à devenir des commerces comme les autres. Si l’on sait rendre ses produits et services attractifs, il est parfaitement possible de tirer son épingle du jeu !

 

Voici cinq conseils pour reprendre avec succès un bar-tabac. Il faut donc prendre connaissance de toutes les formalités administratives à accomplir car il s’agit d’un secteur très contrôlé. Et comme pour toute entreprise, l’assistance d’un expert comptable est vivement conseillé.

 

Les démarches administratives à effectuer

Tout d’abord, vous devez être citoyen français ou ressortissant d’un pays de l’Union Européenne. Vous devez aussi avoir un casier judiciaire vierge et ne pas avoir fait l’objet de sanctions fiscales ou douanières. Enfin, vous ne devez pas déjà être gérant d’un autre débit de tabac.

Ce secteur d’activité est très contrôlé et dépend de l’administration des Douanes et des droits indirects. En plus d’être un commerçant indépendant, le buraliste est un préposé de l’administration. Il exerce donc pour l’Etat le rôle de distributeur. C’est pourquoi il vous faudra déposer une demande d’agrément auprès des Douanes. Vous devrez également suivre une formation dans un centre agréé par l’Etat. Si les Douanes acceptent ensuite de signer un contrat de gérance, vous obtiendrez l’exclusivité de la vente de tabac. Vous devrez alors vous engager à le vendre au prix fixé par l’Etat et à faire appel à des fournisseurs agréés.

Vous devrez également suivre une formation dans un centre agréé par l’Etat. Si les Douanes acceptent ensuite de signer un contrat de gérance, vous obtiendrez l’exclusivité de la vente de tabac, mais vous devrez vous engager à le vendre au prix fixé par l’Etat et à faire appel à des fournisseurs agréés.

De plus, concernant la forme juridique à adopter, vous avez le choix entre une Entreprise Individuelle et une Société.
Si vous optez pour une entreprise individuelle, nous vous conseillons de passer devant le notaire pour déclarer votre patrimoine personnel afin de le protéger. Ainsi, vos biens personnels ne pourront pas être saisis en cas de difficultés.
Si vous optez pour une société, vous aurez obligation de fonder une Société en Nom Collectif.

 

Soyez prêt à assumer une charge financière importante

Il n’est pratiquement plus possible aujourd’hui d’ouvrir un nouveau débit de tabac.
Vous devez pour cela disposer d’économies importantes car il vous faudra disposer d’un apport personnel important de votre budget global.
Le solde sera financé par des concours bancaires dans la majorité des cas.
Il est aussi possible de faire appel à un crédit vendeur, dans ce cas, le cédant accorde des facilités et des délais de paiement au repreneur. Cette solution reste cependant marginale et compliquée a mettre en oeuvre.

 

Obtenir une licence IV et un agrément de la Française des Jeux

Autre élément à savoir, la licence IV, ou licence de plein exercice, est nécessaire à l’ouverture d’un bar. Il s’agit de la licence de vente d’alcool permettant de vendre les alcools les plus forts, tels que apéritifs, rhums… L’Etat ne délivre plus de licence : elles peuvent seulement être rachetées et délocalisées dans un autre endroit.

En ce qui concerne les jeux de grattage, il vous faudra prendre contact avec le courtier mandataire de votre région qui adressera votre demande à la Française des Jeux. L’agrément vous sera accordé après une formation.

 

Ne pas négliger le contact avec les clients

La réussite d’un bar-tabac dépend beaucoup de la personnalité du patron. C’est à vous de créer une ambiance chaleureuse dans votre commerce pour inciter les clients à revenir. Cela est d’antant plus vrai si vous reprenez un bar-tabac à la campagne, ou les commerçants se connaissent tous ! Il est également essentiel d’être très motivé, puisque le gérant d’un bar-tabac passe beaucoup de temps sur son lieu de travail et exerce des tâches très diverses (assurer le service, contacter les fournisseurs s’occuper de la comptabilité…).

 

Savoir se démarquer

Il est essentiel que le secteur parvienne à se réinventer. Pour maintenir son commerce, le buraliste doit diversifier son offre et savoir se démarquer. De plus en plus de bars-tabac proposent ainsi des prestations de services à la personne, comme un service de conciergerie-livraison, un relais de poste, des développements de photographies ou des photocopies. Il est également envisageable de proposer un service de restauration ou de monter un bar à vins. Les possibilités sont infinies, à vous d’innover !

Pour devenir relais colissimo, plus d’information ici.

L’aventure vous tente ? Découvrez toutes nos annonces de bar tabac à reprendre dans les villages de France.

Retrouvez ici l’ensemble de nos annonces de Bar Tabac à reprendre à la campagne.

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sos campagnes 2 avril 2019 Vivre à la campagne no responses

Quelques idées pour les Multiservices !

 

agencement surface de vente pour multiservices
Illustration Epicerie fine

 

Le commerce Multiservices est un commerce implanté en zone rurale exerçant une activité principale (alimentation, restaurant, boulangerie ou bar) et proposant en plus divers services (journaux, gaz, tabac, livraisons, dépannage, retrait d’espèces…). Dans beaucoup de petits villages, il s’agit souvent du seul commerce encore ouvert. Ces services sont donc vitaux pour préserver le dynamisme et les emplois à la campagne. Les personnes ouvrant ce type de commerce sont généralement des particuliers, souvent des couples, qui souhaitent gagner en indépendance dans leur travail et proposer des services de base et de proximité. Ouvrir un commerce Multi-services en milieu rural est souvent un moyen de changer de style de vie et de renouer avec ses racines. Si vous envisagez de franchir le pas, voici quelques conseils pour ouvrir un commerce Multi-services en milieu rural.

 

Etre mobile

Pour un commerçant qui n’effectue pas de tournées, on estime que le chiffre d’affaires annuel moyen d’élève à 3 000 euros le m2. Cependant, les revenus varient beaucoup selon le commerce et le lieu où il est implanté. Ainsi, les tournées, si elles nécessitent un réel investissement, peuvent faire doubler le chiffre d’affaires du commerce.

 

Il faut également prendre en compte le fait que cette activité ne génère pas un revenu tout de suite. Le commerce doit se faire connaître et savoir fidéliser ses clients. Lors de l’installation, il faut en outre apporter des investissements conséquents qu’il faudra rembourser durant les premières années d’activité.

 

Prévoir un investissement de départ

Il faut prendre en compte les investissements nécessaires à l’installation. Un local peut s’acquérir pour 15 500 euros. Le loyer avec logement compris varie lui, en moyenne, entre 380 et 530 euros par mois. Le prix de la reprise du fonds de commerce s’élève à 10 ou 20 % du chiffre d’affaires. Le coût du matériel s’élève à plus de 3 000 euros pour l’informatique et la caisse. Une cuisine équipée coûtera quant à elle entre 3 000 et 15 000 euros. Enfin, si vous souhaitez réaliser des tournées, une camionnette coûtera environ 8 000 euros, tandis que le prix d’achat d’un camion réfrigéré et aménagé s’élèvera à plus de 30 000 euros.

La réussite du commerce dépend également du soutien de la municipalité qui peut, parfois, fournir des locaux à louer à un prix avantageux.

 

Obtenir des subventions

Le commerce multiservices est vital pour la préservation de l’emploi dans les milieux ruraux. De nombreuses subventions peuvent donc être obtenues. Si vous souhaitez vous installer, il vous faudra commencer par contacter les élus locaux, les agents de développement et les chambres de commerce et d’industrie. Ensuite, pour obtenir des aides, il faut adhérer à l’association Villages de France, Commerces Multiservices afin de bénéficier du label de « commerce multiservices ». Cette association regroupe 200 entreprises et aide les commerces existants à diversifier leur activité.

L’Etat apporte également son soutien à la réouverture ou à la reprise du dernier commerce multiservices existant dans les villages de moins de 1 000 habitants par le biais de l’Opération 1 000 Villages de France.

Diverses aides à la création d’entreprise existent également comme le chéquier-conseil et l’ACCRE.

 

Veiller à  son approvisionnement

Il est très important de mettre en place une politique d’approvisionnement stable afin d’améliorer les marges, car ces dernières représentent souvent le point faible des commerces multiservices.

Vous pouvez donc choisir d’ouvrir une franchise et de signer un contrat d’approvisionnement. Cela signifie que vous ne pourrez vous approvisionner qu’auprès de l’enseigne avec laquelle vous avez signé le contrat. Ce système permet cependant de bénéficier d’avantages tarifaires.

Vous pouvez également choisir de vous adresser à des enseignes de libre-service, telles que Promocash ou Métro, implantées dans des grandes villes. Vous achèterez alors en gros mais devrez vous déplacer jusqu’au point de vente et acheminer vous-même vos marchandises.

Il est également possible de se fournir chez les grossistes en alimentation et n’oubliez surtout pas les producteurs locaux.

 

Fidéliser ses clients

Afin que le commerce puisse dégager une marge, il est nécessaire de réaliser au préalable une étude de la région où vous souhaitez vous installer. Vous devez connaître le profil de votre future clientèle afin d’anticiper leurs besoins, connaître l’offre commerciale existante, et notamment effectuer une étude de la concurrence, à savoir les grandes surfaces et les marchands ambulants. Le plus important est de cerner les besoins existants afin de pouvoir adapter votre offre. Ainsi, de nombreux gérants de commerces multiservices choisissent d’effectuer des tournées pour approvisionner les personnes âgées qui éprouvent des difficultés à se déplacer.

Comme il s’agit d’un commerce de proximité, et qu’il est donc nécessaire pour le maintien du commerce de fidéliser la clientèle, la qualité des produits proposés joue un rôle fondamental.

Retrouvez ici l’ensemble de nos annonces de multiservices à reprendre à la campagne.

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